
Recherche doctorale
Une recherche soutenue par l’Université Paris-Saclay
Ce projet est mené au sein de l’Université Paris-Saclay, un établissement reconnu pour son excellence en recherche et son engagement dans les études interdisciplinaires. L’environnement scientifique stimulant de Paris-Saclay m’a permis, par le biais d’un contrat doctoral de nourrir une analyse fine et actuelle des enjeux de genre dans le champ sportif.
Cette thèse s’appuie sur plusieurs années d’observation participante, d’entretiens approfondis et d’analyse de documents techniques, visuels et historiques. Elle propose un regard renouvelé sur la masculinité dans les sports dits “féminins” et participe aux débats contemporains sur l’égalité, la diversité et la transformation des normes corporelles.
La fabrique du corps des hommes dans les sports de tradition féminine : Le sexe et le genre de la performance en gymnastique rythmique
Comment les hommes s’approprient-ils des disciplines historiquement codées comme féminines ? Que deviennent leurs corps, leurs gestes, leurs manières d’être dans ces espaces ? À travers ma recherche doctorale, je m’intéresse à la construction du corps des hommes dans des pratiques sportives telles que la gymnastique rythmique, en faisant parfois un parallèle avec le patinage artistique, la natation artistique et la danse classique.
Ce travail s’inscrit dans une approche sociologique du corps, du genre et du sport. Il interroge les normes esthétiques, les représentations sociales et les processus d’apprentissage à l’œuvre lorsque des hommes investissent ces univers. Quels défis rencontrent-ils ? Quelles transformations physiques et symboliques opèrent-ils pour y trouver leur place ?
Une recherche au sein du CIAMS – Université Paris-Saclay
Cette thèse est menée au sein du laboratoire CIAMS (Complexité, Innovation, Activités Motrices et Sportives), une unité mixte de recherche pluridisciplinaire rattachée à l’Université Paris-Saclay. Le CIAMS rassemble des chercheur·es issu·es des sciences du sport, des sciences sociales et des sciences du vivant, autour de l’étude du mouvement, du corps et de la pratique physique dans ses dimensions multiples – techniques, culturelles, sociales et politiques.
Je suis accompagné dans ce travail par deux directrices de recherche reconnues pour leur contribution aux sciences sociales du sport et du genre :
Anaïs Bohuon, professeure des universités en STAPS, est une spécialiste incontournable des questions de genre, de médicalisation et de performance dans le sport.
Sybille Gollac, sociologue au CNRS, mène des recherches pionnières sur les inégalités sociales, les rapports de pouvoir et les dynamiques de genre dans les institutions.
Leur encadrement rigoureux et engagé constitue un pilier essentiel de cette recherche doctorale.